Alors... Je fais des allées et venues entre les trois tomes XD. Je rajoute des détails, en modifie d'autres... On peut dire que je veille vraiment à la cohérence partout
!Merci en tout cas :3.
C'est gentil, cette histoire a connu beaucoup, beaucoup, beaucoup d'écueils, je suis contente de voir que j'arrive enfin à en fait quelque chose de solide !
dfgdgr, je suis censée répondre quoi
? Du balai, le syndrome de l'impostrice XD ! Merci ^^.SINON.
Je ne suis pas revenue depuis un petit moment : ma semaine a été compliquée. Légers soucis persos et un down dont je me serais bien passée. Ma foi... Il n'empêche que... j'ai bien avancé !
Comme je passe mon temps à faire soit du puzzle, soit à enlever, à réécrire, à ajouter (même des choses dans les tomes 2 et 1), je suis incapable de vous dire à combien de mots je suis. Mais je peux vous dire que les trois premiers chapitres du T3 et ses deux interludes sont à peu près comme je veux et consolidés ! J'ai raccroché les wagons par rapport aux événements de la fin du T2.
Un extrait pour fêter ça ?
(Il est long, mais j'en suis assez contente.)
Ils réapparurent dans le coin-cuisine d’Ambre où, oppressante, une pénombre anormale y siégeait. Elle appuya sur l’interrupteur pour éclairer le studio et fixa l’extérieur, aussi sombre et lugubre que celui de Aét.
On n’est pas sortis des ronces…
Un juron teinté d’angoisse lui échappa. Jyrhan s’assit sur le clic-clac, tâcha de reprendre la physionomie humaine habituelle qu’il empruntait, puis déclara à l’intention d’Ambre :
— À propos de notre conversation… Assieds-toi.
Elle déglutit, puis obéit. Le canapé l’accueillit à son tour.
— Bon. Je t’écoute.
— la forêt Malemence est encore plus sinistre dans la réalité, lâcha-t-il d’une voix calme. J’ai tenté d’y pénétrer lorsque j’ai acquis assez de puissance. C’était bien avant que je ne connaisse Ewé.
Un rictus ponctua sa remarque.
— Je ne suis pas allé très loin, les animaux qui y résident possèdent des pouvoirs psychiques capables d’atteindre les autres êtres vivants. En te frôlant, ces créatures provoquent des cauchemars et enferment ton esprit dans une dimension parallèle. Je ne suis pas parvenu à en savoir plus. Je pense que je serai obligé…
— Je t’aiderai, le coupa Ambre d’un ton ferme, les mains plaquées sur la table.
Quand elle avisa son froncement de sourcils, elle enchaîna :
— Même si je n’ai pas beaucoup de facultés, je me débrouillerai.
— Écoute, Ambre…
— Qu’as-tu découvert, durant le peu que tu y es resté ?
Le Tissagiste poussa un profond soupir.
— J’ai entrepris une excursion en rêve. Avec surprise, je me suis aperçu qu’il était impossible d’y entrer par ce moyen. Alors j’ai fait un voyage ordinaire. Les animaux dont je te parle m’ont piégé. Mais il y a plus grave : je me suis perdu.
— Elle est immense, en même temps, lui répondit-elle avec un haussement d’épaules.
Il la détrompa.
— Non, pas perdu dans le sens où l’on ne retrouve plus son chemin. En fait, à l’intérieur de chaque arbre, chaque feuille, un certain chaos y règne.
Assise en face de lui, Ambre joua avec ses mains tandis qu’il poursuivait :
— C’était comme si plusieurs éléments organiques de différentes ères cohabitaient. Je soupçonne Malemence de nous transporter dans le passé ou le futur si on y demeure longtemps. Des anomalies y germent.
— Quoi ? Mais c’est dément !
— Oui. J’ai bien cru que je resterais à jamais là-bas, avoua-t-il à mi-voix. L’époque dans laquelle tu tombes est déterminée par le nombre de végétaux et minéraux que l’on effleure, ainsi que par nos pas… Au bout d’un moment, la période qui a été le plus de fois « touchée » nous englobe.
— Voilà une bonne histoire d’horreur que tu me racontes, là.
— Pourtant, le phénomène existe autant que tout ce que tes yeux ont connu jusque-là. Autre précision : j’ai eu le temps d’examiner le chaos de certains végétaux et animaux. La forêt rassemble toutes les époques, mais pas seulement celles d’Aét. Il y a celles des vingt-quatre autres mondes.
- Oh put… Pardon, balbutia-t-elle, honteuse de sa vulgarité.
- Ce n’est rien, je comprends.
